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En interrogeant les acteurs impliqués dans sept projets sur 14 du programme d’investissement d’avenir (PIA), les auteurs de ce numéro des « Cahiers de l’action » explorent les nouvelles modalités de coopération des professionnels de jeunesse et leur capacité à intégrer les jeunes dans la définition des politiques les concernant.
Les politiques intégrées de jeunesse permettent-elles un renouvellement de l’action publique ? C’est tout l’enjeu du 54e numéro des « Cahiers de l’action » consacré aux projets innovants en faveur des jeunes du programme d’investissement d’avenir (PIA). Inscrit dans le projet de loi de finances en 2014 et doté d’un budget de 54 millions d’euros, ce dispositif est piloté par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU).
Une grande diversité de professionnels impliqués
Ces projets couvrent de nombreux territoires (Ardèche, La Réunion, Bretagne, etc.) et mobilisent une large palette de professionnels de la jeunesse. En se saisissant de ce temps d’expérimentation, la coordinatrice du numéro, Florence Abadie, qui œuvre au sein de la direction régionale et départementale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale de Nouvelle Aquitaine (DRDJSCS), a proposé à certains acteurs impliqués (sept PIA sur quatorze) de documenter et de réfléchir à leurs pratiques en cours d’expérience. Les contributions reviennent en particulier sur la manière d’associer les jeunes à l’action publique les concernant, mais également sur les modalités de coopération des professionnels de jeunesse (services de l’État, services jeunesse des collectivités, associations, etc.).
Transversalités et territoires
Ces questions se posent en effets sous des angles divers ; ceux de la gouvernance, de la participation des jeunes, de l’insertion professionnelle, de l’accès aux droits, etc. Elles traversent également les stratégies d’action et d’alliance qui permettent de renouveler l’action publique en s’appuyant sur la complémentarité des compétences et en les ancrant dans les territoires de vie des jeunes. L’occasion de replacer ces pratiques dans un cadre plus large interrogeant la transversalité des politiques publiques (secteurs, territoires, etc.), les démarches mobilisées (dialogue structuré, par exemple), mais également le cadre européen plus général qui préside à ces dispositifs.
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