L’engagement dans les quartiers populaires : formes et modalités des initiatives des jeunes

L’INJEP publie un communiqué sur l’engagement dans les quartiers populaires.

« Comment les acteurs des quartiers prioritaires de la politique de la ville répondent-ils à la crise de confiance démocratique ? Dans ces quartiers en effet, les institutions politiques accusent un important déficit de confiance. D’autres modalités de participation y émergent et permettent de réduire en partie la distance entre citoyens et élus. Le dernier numéro des « Cahiers de l’action » étudie ces dynamiques.

A rebours des représentations sur les quartiers prioritaires de la politique de la ville et leurs habitants, le lecteur des « Cahiers de l’action n°56 », édité par l’INJEP, sera frappé par la diversité des trajectoires d’engagement des jeunes et la pluralité des espaces au sein desquels elles trouvent à s’épanouir. Ceci invite à considérer les quartiers populaires, non pas comme des territoires de désaffiliation démocratique, mais comme de véritables carrefours de pratiques innovantes ancrées dans les expériences et les épreuves de vie.

A l’heure où la connaissance des formes d’engagement et de participation des jeunes, des plus conventionnelles aux plus protestataires, s’impose comme un enjeu majeur pour définir les nouvelles modalités d’implication dans le débat public, ce numéro vise précisément à mieux faire connaître et reconnaître la variété des initiatives des jeunes engagés sur ces territoires. Son ambition est aussi de donner la parole aux acteurs de terrain directement impliqués. Il invite à recueillir, au plus près des réalités des terrains, des pratiques d’engagement et des outils de réflexion sur les initiatives engagées.

Deux dimensions spécifiques sont ici présentées : l’une vise à créer les conditions favorables à la valorisation des pratiques d’engagement ; l’autre explore les enjeux de la production de connaissances pour accélérer la reconnaissance des acteurs engagés. Toutes affichent néanmoins une volonté commune d’intensifier la circulation des savoirs et des pratiques pour renforcer la place des jeunes engagés dans la vie de leur quartier. »

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